Certes notre graphiste fait des miracles pour mettre en page des chroniques parfois denses… trop de caractères, pourtant utiles à la richesse du texte. Alors, je reformule, je coupe, et je m’interroge sur le TROP ! Et je prends note des frustrations.
Y aurait-il aussi trop de touches sur le clavier du piano ? Trop de boutons à l’accordéon ? Trop de notes sur la partition ? Trop d’instrumentistes dans un big-band ? Trop d’étoiles 
au ciel à Saint-Luc ? Trop de sièges dans la salle de l’Alhambra ? Trop de places de stationnement réclamées en ville ? Trop de concerts magnifiques ? Trop de disques édités chaque semaine ? 
Trop de musiciens formés par trop d’écoles de musique ? 
Je relis les paroles d’Emil Spanyi, Ceux qui font le jazz; le Dossier dans lequel Louis Vaney rend justice à la "boîte du diable" ; la présentation du Big Band de Suisse Romande, un des concerts chroniqués par Charles Hug dans les pages Jazz Vivant ; les Echos de Christophe Rhodius, président de l’Association Jazz sous les Etoiles ; l’histoire de Pierre Bouru, qui nous raconte les années passées de l’Alhambra. Je me réjouis de la fermeté des affirmations de Susan Abbuehl lors de la table ronde organisée par JazzContreBand. 

Vous l’avez remarqué, les textes dans le One More Time sont tous rédigés sans noter les signes d’écriture au féminin. Envisager de présenter un-e talentueu-x-se musicien-ne rendrait la lecture impossible. Je me range par conséquent dans la tradition de la rédaction au masculin, à vrai dire au neutre. Merci de ne pas imaginer que j’oublie les musiciennes, compositrices, spectatrices…

Bonne lecture

Christine Debruères
christine.debrueres@gmail.com

Erratum: dans le dossier du numéro 400. Claude Grosch assuma sa responsabilité de rédacteur en chef du OMT jusqu’en 1998, et non 1988.
Il s’engagea à cette fonction durant 17 années.