En été, les institutions musicales ont terminé leur saison et font une pause bien méritée. En revanche, c’est l’explosion des festivals. Nous vous en donnons un bon aperçu, je crois, dans les pages de ce numéro.

C’est l’abondance, le déluge (ennuyeux quand c’est en plein air…), le foisonnement, la profusion. Depuis quelques années, peu de villes ou de sites touristiques résistent à offrir de telles réjouissances estivales. Pour leur population en priorité, mais aussi pour une clientèle de passage, avide de divertissement et de musique. On passera rapidement sur les festivals les plus insolites (Festival de la Boue en Corée du Sud, Festival des Ovnis à Roswell / USA, Festival des Bébés sauteurs en Espagne, Nuit des Radis au Mexique) pour se concentrer sur ce qui nous passionne: le jazz.

Le jazz comme produit d’appel: on constate que bon nombre de festivals ou de rencontres, dédiés à la musique «tout court», n’hésitent pas à inclure un ou deux concerts de jazz. C’est plutôt réjouissant. Restent bien entendu les dinosaures (Montreux, Vienne, Marciac, etc.), qui portent le jazz haut et fort.

Le Comité de rédaction de l’OMT vous souhaite d’excellentes vacances d’été, de belles rencontres de jazz, et une agréable lecture.

Gabriel Décoppet, rédacteur-coordinateur