Vous avez dit jazz ? Eh bien, ne le dites plus. Pourquoi ? Parce que, nous l’avons appris par la bande, LT a mis fin à la collaboration du meilleur chroniqueur de la place dans cette spécialité. En effet, Michel Barbey, pour bien sûr le nommer, nous a toujours enchantés, parfois fâchés, par ses analyses basées sur une connaissance irréfutable du jazz (y-compris la compréhension du si galvaudé swing). Et nous allons le regretter, d’autant que, balai sur la cymbale, dans tous ses articles (depuis ses débuts) on ne peut relever aucune faute d’orthographe ni de syntaxe. Ce qui est très reposant par les temps (pardon !) qui courent.
Donc, ne le dites plus. Surtout, de grâce, ne le mêlez plus, pour faire connaisseur (euse), à tout un fatras de termes comme hip hop, rap, electro, slam, etc…. avec lesquels il n’a rien à faire. Remarquez qu’avec le faux anglicisme "jazzy" vous aurez l’air encore plus ridicule.
Ainsi, c’est tout un pan de la culture qui disparaît de l’arsenal de notre journal préféré. Remplacé, pleines pages, par de nouvelles tendances comme, au hasard, l’art "conceptuel". A noter que "jazz", à l’origine, avant de gagner ses titres de noblesse, pouvait se traduire par l’équivalent de "cheni" (en vaudois courant) pour rester dans la correction. On peut donc s’interroger sur l’avenir du concept en tant que synonyme de cheni…